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Cher Paco,
J´ai composé cette œuvre (Oscar Herrero), Roi des rois, avec toute ma gratitude et en tant que cadeau pour toi, pour tout ce que tu as apporté à la guitare flamenca, au flamenco, à la musique en général et à nous tous, et parce que tu as été un merveilleux modèle de référence. Tu ne peux pas t´imaginer combien nous sommes à avoir suivi tes pas, ta lumière, cette explosion de lumière qui nous a rempli d´espoir pour toujours. Il n´existe aucun autre groupe ou discipline artistique dans lequel tant de gens sont d´accord pour dire que tu es le meilleur et le plus grand. C´est un honneur de t´avoir connu.
Cette œuvre se compose de trois pièces :
CALLE SAN FRANCISCO (Alegrías)
Tel un caprice du destin, en plus d´être ton nom, c´est le nom de la rue d´Algeciras où tu es né, Rue San Francisco. Ici, j´ai voulu mettre toute la touche gitane, les joies, tout en imaginant que, à cette époque de ton enfance, tu les écoutais et qu´inconsciemment tu les assimilais et t´en imprégnait sans t´en rendre compte. C´est pour cela que cette « Alégria » est composée à partir de falsettos traditionnels, de ceux que nous avons tous en mémoire, mais j´ai essayé d´incorporer dans chacun d´eux une touche personnelle.
ILUSTRACIÓN 17 (Soleá)
Te souviens-tu, Paco, quand tu es arrivé à Madrid avec ta famille peu de temps après que nous nous sommes présentés, Pépé, toi et moi, au Concours International d´Art Flamenco de Jerez de la Frontera, et avons gagné deux prix ? Votre nouvelle maison, 17 rue Ilustración, est devenue le témoin direct de ton développement et ton talent. Là, tu as aussi eu la chance de recevoir des classes par ton père. Dans cette œuvre, j´ai essayé de décrire cette époque, dans laquelle tu grandis et définis ton style, ta personnalité, tout en suivant toujours les traditions, ne perdant jamais tes racines, et en même temps, en offrant une nouvelle saveur au flamenco. Dans cette « soleá », j´ai voulu montrer les sons traditionnels, tout en laissant apparaître aussi ces sons nouveaux, imitant Paco, depuis ma petitesse, ce que tu as fait de manière magistrale au cours de toute cette étape, ces sons nouveaux qui sont nés lors des célèbres travaux tels que Fantasía Flamenca, El Duende Flamenco de Paco de Lucía o Fuente y Caudal.
COMPÁS FINAL (Rumba)
Pour terminer, mon cher Paco, je t´ai composé une rumba, avec des harmonies simples. J´ai voulu la baser sur la cadence flamenca traditionnelle : Lam-Sol-Fa-Mi afin que retentisse constamment un air flamenco, mais en même temps, durant tout le morceau, les notes sont en syncopes, comme ta musique, qui flotte toujours dans l´air dans des équilibres parfaits impossibles. Ce fut une rumba, « Entre dos Aguas », qui te rendit populaire, au sommet de cette célébrité qui te déplaisait, et à cause de cela, tu as cherché des eaux plus tranquilles dans les Caraïbes qui sont devenues tiennes et où tu as surement pu retrouver plus de sérénité. Mais, sais-tu, Paco, que tu es devenu tellement grand et extraordinaire que tu n´as jamais pu vraiment te cacher. Et dans ces terres, sur ces plages qui te donnèrent tant de paix, quelle coïncidence ou non que te surprit ton Compás Final.
Cher Paco,
J´ai composé cette œuvre (Oscar Herrero), Roi des rois, avec toute ma gratitude et en tant que cadeau pour toi, pour tout ce que tu as apporté à la guitare flamenca, au flamenco, à la musique en général et à nous tous, et parce que tu as été un merveilleux modèle de référence. Tu ne peux pas t´imaginer combien nous sommes à avoir suivi tes pas, ta lumière, cette explosion de lumière qui nous a rempli d´espoir pour toujours. Il n´existe aucun autre groupe ou discipline artistique dans lequel tant de gens sont d´accord pour dire que tu es le meilleur et le plus grand. C´est un honneur de t´avoir connu.
Cette œuvre se compose de trois pièces :
CALLE SAN FRANCISCO (Alegrías)
Tel un caprice du destin, en plus d´être ton nom, c´est le nom de la rue d´Algeciras où tu es né, Rue San Francisco. Ici, j´ai voulu mettre toute la touche gitane, les joies, tout en imaginant que, à cette époque de ton enfance, tu les écoutais et qu´inconsciemment tu les assimilais et t´en imprégnait sans t´en rendre compte. C´est pour cela que cette « Alégria » est composée à partir de falsettos traditionnels, de ceux que nous avons tous en mémoire, mais j´ai essayé d´incorporer dans chacun d´eux une touche personnelle.
ILUSTRACIÓN 17 (Soleá)
Te souviens-tu, Paco, quand tu es arrivé à Madrid avec ta famille peu de temps après que nous nous sommes présentés, Pépé, toi et moi, au Concours International d´Art Flamenco de Jerez de la Frontera, et avons gagné deux prix ? Votre nouvelle maison, 17 rue Ilustración, est devenue le témoin direct de ton développement et ton talent. Là, tu as aussi eu la chance de recevoir des classes par ton père. Dans cette œuvre, j´ai essayé de décrire cette époque, dans laquelle tu grandis et définis ton style, ta personnalité, tout en suivant toujours les traditions, ne perdant jamais tes racines, et en même temps, en offrant une nouvelle saveur au flamenco. Dans cette « soleá », j´ai voulu montrer les sons traditionnels, tout en laissant apparaître aussi ces sons nouveaux, imitant Paco, depuis ma petitesse, ce que tu as fait de manière magistrale au cours de toute cette étape, ces sons nouveaux qui sont nés lors des célèbres travaux tels que Fantasía Flamenca, El Duende Flamenco de Paco de Lucía o Fuente y Caudal.
COMPÁS FINAL (Rumba)
Pour terminer, mon cher Paco, je t´ai composé une rumba, avec des harmonies simples. J´ai voulu la baser sur la cadence flamenca traditionnelle : Lam-Sol-Fa-Mi afin que retentisse constamment un air flamenco, mais en même temps, durant tout le morceau, les notes sont en syncopes, comme ta musique, qui flotte toujours dans l´air dans des équilibres parfaits impossibles. Ce fut une rumba, « Entre dos Aguas », qui te rendit populaire, au sommet de cette célébrité qui te déplaisait, et à cause de cela, tu as cherché des eaux plus tranquilles dans les Caraïbes qui sont devenues tiennes et où tu as surement pu retrouver plus de sérénité. Mais, sais-tu, Paco, que tu es devenu tellement grand et extraordinaire que tu n´as jamais pu vraiment te cacher. Et dans ces terres, sur ces plages qui te donnèrent tant de paix, quelle coïncidence ou non que te surprit ton Compás Final.